Moyen
de fortune :
….
Dans les régions isolées où sévissent souvent de longues sécheresses…..
un procédé original et assez simple permet, sans le concours d’aucun récipient,
de collecter la quantité d’eau qui est nécessaire. Il suffit pour cela
de sectionner la partie supérieure « du Ferocactus » et de
creuser dans son intérieur une fosse dans laquelle, à l’aide d’une
pierre ou de tout autre objet pouvant faire office de pilon, on
malaxera une partie de la pulpe réduite en fragments. La cavité ne tarde
pas à récolter une certaine quantité de liquide qu’il est ensuite
facile de puiser…..
.....Ce procédé, employé couramment par les rancheros
n’entraîne pas lorsqu’il est convenablement exécuté, la destruction
complète de la plante. La partie entamée, après avoir cicatrisée
peut émettre des bourgeonnements qui suffisent alors à remplacer la
perte de substance.
( extrait
des cactées utiles du Mexique)
Les
Ferocactus comme les Echinocactus ont ainsi sauvé plusieurs vies.
Le
Dr Engelmann parlait du Ferocactus covillei comme du « Cacataceae
of the boundary survey ».
Les
cas de sauvetages sont nombreux :
L’expédition
du Capitan Pédro Almendez Chirinos en 1532, lorsque les troupes de ce
Conquistador eurent à traverser les régions arides de la province de
Sinaloa. ( Ferocactus covillei, p 43 les cactées utiles du Mexique )
Un
aviateur US qui s‘est écrasé lors d’une phase d’entraînement
liée à la II guerre mondiale dans le désert. (Ferocactus
cylindraceus p 238 The cacti of USA and Canada)
Un
géologue qui s’est échoué sur les rivages du grand canyon (
Ferocactus cylindraceus, p 238, The cacti of the USA and Canada).
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